«African Business Journal» entre dans sa cinquième année d’existence. Des milliers de pages de contenus couvrant toutes les facettes économiques du Continent, de ses champions comme des dizaines d’interviews de personnalités africaines de premier plan qui, chaque jour, contribuent à transformer le continent, des dizaines de Business Cases d’entreprises africaines, des centaines d’outils d’efficacité organisationnelle et de performance. Ces réalisations «African Business Journal» les doit à ses rédacteurs, à ses correspondants et experts répartis à travers tout le Continent, à ses annonceurs et partenaires. Fidèles à notre tradition, nous avons choisi dès le début de privilégier l’analyse approfondie aux effets d’annonce, le message à la clameur. Le nombre croissant de lecteurs et d’internautes qui nous suivent nous rassure dans notre stratégie éditoriale. Et nous la poursuivrons.
Le numéro que vous tenez entre les mains n’échappe pas à la règle. Le Pr Thierry Zomahoun, président de l’Institut africain de sciences mathématiques, nous réconforte dans l’idée que l’on ne pourra pas développer nos économies africaines sans accorder la place qui lui revient à la science. Le combat du développement commence à l’école et former une génération demande 25 ans. Beaucoup de pays, qui ont su se développer rapidement, ont fait de l’innovation et de la recherche appliquée les piliers de leur stratégie. Leurs écoles privilégient les enseignements STEM (science, technologie, électronique et mathématique). Aucune Nation ne s’est développée en ne formant que des littéraires et des philosophes… même si ces disciplines sont également importantes.
Nous consacrons notre Business Case à une entreprise marocaine MedTrucks qui est l’archétype même de ce que l’entrepreneuriat social devrait être, celui de répondre de manière pérenne à un vrai problème, en s’appuyant sur un business model viable tout en ayant de l’impact pour profiter à un maximum de bénéficiaires. C’est ce à quoi s’est attelée cette start-up en rendant disponibles des équipements d’hémodialyse aux utilisateurs, réussissant ainsi une véritable déconcentration de la prise en charge des maladies chroniques. Nul doute que cette belle aventure devrait se propager rapidement sur le Continent qui vit les mêmes réalités de sous-équipement et de concentration dans les centres urbains.
Nous vous souhaitons une excellente année 2017, avec mes vœux de santé et de prospérité partagée.