La plateforme MyAfricanStartup.com a récemment publié un classement des 100 premières start-up africaines. Objectif : faciliter la relation entre ces entreprises et les investisseurs.

Les investisseurs ne disposent pas souvent les informations nécessaires pour pouvoir investir dans les start-up du continent. Cette absence de visibilité constitue un handicap de taille pour ces jeunes pousses en quête de financements. La plateforme MyAfricanStartup.com souhaite lever cet obstacle et faciliter la relation entre ces deux entités en publiant la première édition de son classement (disponible sur le site) des 100 premières start-up africaines sur 800 start-up sélectionnées au départ par le jury. Les investisseurs ont de grandes difficultés à trouver les bonnes start-up africaines dans lesquelles investir. Dans chacun de nos événements, nous démontrons qu’il y a énormément de porteurs de projets qui ont des idées à forte valeur ajoutée. Avec ce palmarès, nous fournissons un outil pratique aux investisseurs qui décrypte le marché et déniche les pépites», indique Christian Kamayou, fondateur de MyAfricanStartup.com.


L’innovation (dans les technologies ou les services), le chiffre d’affaires (inférieur à 1 million d’euros) et l’âge (moins de 5 ans d’existence) étaient les principaux critères de sélection. Dans ce classement, on constate la prédominance des start-up des pays anglophones. Elles représentent les 2/3 des projets sélectionnés, notamment celles du Kenya, de la Tanzanie, du Nigéria, de l’Afrique du Sud, du Ghana, du Rwanda, et de l’Ouganda. L’Afrique francophone reste minoritaire avec comme représentants le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou le Cameroun. En Afrique du Nord, on note la domination des start-up marocaines.
Ces entreprises s’activent dans plusieurs secteurs, en particulier les Fintech, l’e-commerce, le transport, l’éducation, et l’agriculture.

Par Baye Sakho