L’archipel (62e mondial) a confirmé son leadership dans ce classement annuel sur l’indice de développement humain (IDH) publié par l’organisme onusien. Sa situation contraste fortement avec celle du Niger, qui occupe le bas de la pyramide aussi bien en Afrique que dans le monde, avec un taux de fécondité le plus élevé au monde (7,2 enfants par femme).
D’après le PNUD, plus de la moitié (32 pays) enregistrent un taux «faible d’IDH». Aucun pays africain ne figure dans la catégorie des pays ayant un niveau de développement «très élevé». Seuls sept d’entre eux sont parmi les pays qui ont un taux d’IDH «élevé», quatorze émergent dans la catégorie des nations ayant un «niveau moyen».
Le rapport salue les efforts réalisés par le Botswana (5e en Afrique et 101e mondial) qui figure parmi les pays ayant gravi le plus de places depuis 2008, grâce aux nouvelles estimations de l’espérance de vie.
Pour réaliser ce classement de référence qui cible 189 pays, le PNUD s’est basé sur plusieurs indicateurs, notamment le niveau d’éducation de la population, la santé, le revenu par habitant et l’espérance de vie.