Le Kenya et l’Éthiopie pourraient être les destinations de choix des investisseurs en Afrique. C’est l’une des révélations du récent rapport «Africa Risk-Reward Index». Depuis quelques années, le Kenya et l’Éthiopie séduisent de leurs belles performances économiques. Deux pays qui sont la locomotive de la croissance observée en Afrique de l’Est.

Cette bonne santé économique ne laisse pas indifférents les investisseurs. Ces deux économies sont en passe de devenir de nouveaux poids lourds en Afrique en termes d’investissements, si l’on se fie à la première édition du rapport «Africa Risk-Reward Index» publié par le cabinet d’expert-conseil mondial sur les risques Control Risks et NKC African Economics, filiale majoritaire d’Oxford Economics, spécialisée dans la recherche politique et macroéconomique en Afrique et basée en Afrique du Sud. Mieux, ils pourraient même supplanter les géants comme le Nigeria, l’Afrique du Sud ou encore l’Égypte. D’après l’index, le Kenya apparait comme «l’économie la plus sophistiquée» de l’Afrique de l’Est.

Le gouvernement kenyan a opéré des changements règlementaires pour attirer les investissements étrangers, en mettant l’accent sur la diversité des partenaires. Une stratégie qui lui a permis de se protéger des effets économiques négatifs de la récente baisse des prix mondiaux des produits de base.

 «Le Kenya a également atteint une période de forte croissance du PIB en raison d’une stabilité politique relative. La croissance du PIB réel a été en moyenne de 6,0% en 2010- 2016, et nous prévoyons une croissance de 5,4% en 2017.

 Les perspectives restent positives», indique le document. Quant à l’Éthiopie, elle est l’une des économies les plus dynamiques en Afrique depuis plus d’une décennie avec toujours de fortes perspectives de croissance. Ce pays qui a reçu 3,2 milliards de dollars d’investissements directs étrangers – IDE (soit plus que le Nigeria et le double du Maroc) est «l’une des futures pépites du continent», selon le rapport.

«La croissance annuelle du PIB réel s’est établie en moyenne de plus de 10% entre 2010 et 2015. Bien qu’en baisse par rapport aux 9,6% enregistrés en 2015, la croissance atteignait encore une hausse appréciable de 6,5% en ¢2016», lit-on.